Les jeunes curleurs et curleuses s’amusent à jouer au Camp de curling junior Alberta Rocks

Quatre jours. Six heures en salle de classe. Six heures de conditionnement physique. Douze heures sur la glace. Une soirée dansante et une compétition énorme pour couronner toute l’affaire. Activité qui se tient deux fois au mois d’août et qui attire plus de 200 jeunes athlètes, le camp de curling junior Alberta Rocks, présenté par The Dominion, a connu encore une autre édition à succès. Les jeunes ont appris, joué et dansé, tout en tissant de nouveaux liens d’amitié.
Red Team sweep their rock towards the button during the shoot out competition. (Photo by Lisa Shamchuk)

L’équipe rouge frotte la glace pour diriger la pierre vers la maison durant la compétition de lancers. (Photo par Lisa Shamchuk)

Quels en sont donc les plus beaux souvenirs? Pour les campeurs, âgés de 12 à 17 ans, il n’est pas surprenant que la soirée dansante soit une affaire agréable. Beaucoup ont apprécié les séances de conditionnement et de jeux, parce que cela leur a donné la chance d’apprendre à travailler en équipe et aussi se faire de nouveaux amis. Pour d’autres curleurs, le camp représente une chance de renouer avec des amis qu’ils n’ont pas vus depuis le camp de l’an dernier. Un moment favori sur la glace a été la compétition de lancer qui boucle la boucle sur la fin de semaine, avec une compétition de placement dans la maison, et une autre de cris d’encouragement. «Tout le monde enfile un vêtement spécial, et l’atmosphère est folle,» remarque Payton Watts, 15 ans. «C’est super bruyant. Nous nous amusons beaucoup à concourir contre les autres équipes. C’est vraiment du fun.» «Il faut essayer de garder la concentration alors que tout le monde crie; et si vous lancez bien, tout le monde réagit et on se sent très fier,» explique Kate Eisenhawer, 15 ans. Les instructeurs du camp font impression sur les jeunes curleurs et curleuses aussi. «Ce sont les gens qui contestent les compétitions les plus importantes, et ils viennent nous enseigner,» dit Amy Carson, 17 ans. Jessica Germain, 17 ans, fait écho : «Que de plus cool que d’avoir Ryan Fry pour instructeur.» Au-delà de leur expérience dans le sport, les instructeurs de marque ont offert un entraînement personnalisé, quelque chose que Germain a beaucoup apprécié. «Ils incorporent l’apprentissage et l’amusement,» dit-elle. Les curleurs ont aussi eu la chance d’essayer quelques nouvelles technologies. Les instructeurs se servent de tablettes iPads et de logiciels tels que Dartfish et Coaches Eye pour faire une analyse vidéo de l’exécution du lancer. Un balai intelligent «smartbroom» équipé de capteurs de vitesse et de pression, a évalué la puissance du frottement. «Le balai était très cool,» dit Izzy Laesecke, 13 ans. «Ça va m’aider à améliorer ma technique.» Les jeunes participants ont aussi apprécié les nouvelles compétences acquises pendant le camp. Beaucoup d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient hâte d’essayer leurs nouveaux lancers améliorés dans la nouvelle saison de curling. Ils ont aussi appris des techniques de balayage et direction d’équipe, ainsi que des informations sur la nutrition du sport de haute performance et des astuces pour la stratégie.
Purple Team celebrates a close shot during the shoot out competition. (Photo by Lisa Shamchuk)

L’équipe pourpre célèbre un beau lancer durant la compétition de lancers. (Photo par Lisa Shamchuk)

Ces jeunes ambassadeurs et ambassadrices du curling veulent faire découvrir leur sport aux autres jeunes. Bon nombre de ces futurs champions et championnes apprécient le fait que le curling est accessible aux gens de tous les âges et tous les niveaux de compétence. «C’est vraiment un sport qu’on pratique pour la vie,» conclut Cole Adams, 14 ans. Alyssa Meger, 12 ans, aime le fait que le curling est «un de ces sports où personne n’est plus important que le reste de l’équipe. Tout le monde a un rôle important.» Erica Watts, 12 ans, aime l’aspect psychologique du sport. «C’est un sport très agréable et il y a beaucoup de stratégie, donc c’est bon pour le corps et l’esprit,» remarque-t-elle. Sans aucun doute, les athlètes apprécient l’aspect social du sport. Gavin Melligan, 17 ans, espère que la jeune génération s’adonne au curling parce que la structure d’équipes relativement petites permet aux joueurs de mieux se connaître. «On dirait que c’est un grand événement social!» dit son ami Watts. «C’est un sport amusant, et on rencontre beaucoup du monde juste du fait de participer …vous pouvez devenir un joueur très sérieux et viser très haut, ou vous pouvez tout simplement vous amuser.» Corey Reynolds, enseignant de lycée et instructeur accrédité de niveau d’entraîneur de club, enseigne à Alberta Rocks depuis six ans. Il tient à ce que les jeunes curleurs tirent des leçons du camp qu’ils peuvent mettre en pratique au cours de la saison et ce faisant, mieux maîtriser le sport. Mais Reynolds est le premier à avouer que le camp montre aux jeunes les aspects agréables du curling. «Si le curling n’est pas amusant, peu de jeunes s’y intéresseront,» explique-t-il. «En premier, vous leur montrez que le curling est quelque chose d’agréable, et ensuite on peut commencer à aborder l’aspect compétitif.» Andy Jones, animateur-formateur de l’Association de curling d’Alberta-Sud, est d’accord à cent pour cent. «Il faut toujours garder en tête le modèle de développement à long terme de l’athlète. Ici, nous mettons l’accent sur l’étape ‘S’amuser au sport’.» À la question : voulez-vous revenir l’an prochain? tous les campeurs ont indiqué que oui. Reynolds résume ainsi l’objectif principal du camp de curling junior Alberta Rocks : «La priorité numéro une ici, c’est nous amuser, et peut-être apprendre quelque chose sur le curling.»
Blue Team won the team Spirit Award for Camp #2. (Photo by Lisa Shamchuk)

L’équipe bleue a gagné le prix d’esprit d’équipe au camp #2. (Photo par Lisa Shamchuk)