La Corée, meneuse surprenante au Mondial Ford féminin

Devinez qui mène au championnat mondial Ford de curling féminin avec quatre matchs préliminaires à jouer. Qui? Vous n’avez sûrement pas mentionné la Corée, un pays avec une poignée de joueuses qui participe à ce niveau de compétition pour seulement la 4e fois. Mais, ce fut l’équipe de Ji-Sun Kim de Euijeongbu City, au nord de Seoul, qui s’est hissée en tête du classement, mardi soir au Enmax Centre, en défaisant le Chine, 7-5 et présente un dossier de 6 victoires en sept départs.

(Photo: CCA/Michael Burns Photography)

C’est bien ça! Corée! Six gains? C’est le double que le pays n’a jamais obtenu au niveau mondial. La Corée a d’abord envoyé une équipe au Mondial en 2002. Elle n’a pas gagné un match. Sept ans plus tard, une autre équipe coréenne dirigée par Mi-Yeon Kim a amassé trois victoires. Ji-Sun Kim a dirigé la 3e équipe coréenne, l’an dernier et a gagné deux fois, ce qui nous amène à l’histoire de la présente incursion avec un tel dossier. “Peut-être la chance,” a dit la jeune femme timide de 24 ans. “Peut-être très chanceuses. C’est réellement inconcevable!” La Corée a débuté en prenant 3 points, mais la Chine a pris l’avance, 5-4 après six bouts. Puis, la Corée a inscrit deux points au 8e, Bingyu Wang (2-5) a blanchi le 9e, mais sa pierre de placement ne s’est pas rendue assez loin au 10e et a cédé un vol d’un point. “Je ne sais pas,” a dit Kim avec difficulté à se faire comprendre en anglais. “Je lance bien et nous continuons de gagner. Mon équipe me donne confiance. Je me sens bien.” Jouant avec Kim, 23 ans, Seul-Bee Lee, 33 ans, Mi-Sung Shin et Un-Chi Gim, 22 ans. Il y a trois équipes qui talonnent la Corée avec un match de moins, le Canada, la Suède et la Suisse à 5-2. Le Canada est descendu de son piédestal pour la deuxième soirée de suite. Le quatuor de Nedohin a perdu, 8-4 aux mains de la Suédoise Margaretha Sigfridsson. Les Suédoises se sont hissées dans cette égalité avec la Suissesse Mirjam Ott de Davos qui a battu Linda Klimova, 9-5 dans un match de sept manches. “Nous n’avons pas joué un très bon match contre la Russie plus tôt, alors c’était gratifiant de jouer un vrai bon match contre le Canada,” a dit Sigfridsson. “C’était vraiment intéressant. Nous n’avons beaucoup d’occasions de jouer contre le Canada, alors c’est sûr que nous voulons gagner. “L’équipe a bien joué. Maria nous a donné plusieurs excellents tirs. Elle est une très bonne 4e joueuse et elle a du nerf et désire lancer les dernières pierres.” La Suède a inscrit trois points au 3e et au 5e bout pour s’éloigner des Canadiennes qui n’ont jamais été en mesure de prendre l’offensive quand elles avaient le marteau. Ott a vanté l’esprit d’équipe de ses co-équipières de la Suisse. « Nous possédons un bon esprit d’équipe, nous nous battons l’une pour l’autre et c’est très plaisant,” a-t-elle dit. “Vous savez, quatre femmes ensemble, mais nous nous entendons bien.” Dans un autre match en soirée, Allison Pottinger des États-Unis a remporté son 3e match de suite après en avoir perdu quatre, en lavant Diana Gaspari (2-5) de l’Italie, 10-1. Kim a amélioré son dossier en après-midi; elle est revenue d’un déficit de 8-5 pour défaire Lene Nielsen (3-4) du Danemark, 9-8 en prolongation. Kim a inscrit deux points au 9e bout, en a volé un au 10e et un autre au 11e. Kim a eu de la difficulté seulement avec son anglais pour exprimer son était d’âme après cette victoire. Kim a décrit son jeu du départ comme étant “terrible,” mais l’équipe s’est relevée dans les moments importants. La Suède a perdu, 7-3 contre la Russie. Le meilleur exploit du match fut le bout de cinq points orchestré par les Russes au 6e. Les Russes dirigées par Anna Sidorova de Moscou, avaient perdu, 7-5 le matin contre le Canada. “Ce fut un excellent bout (le 6e),” a dit Sidorova, “et le lancer a été bien exécuté pour 5 points.” Sidorova a ajouté que même si ses co-équipières se sentaient un peu fatiguées, elles devenaient plus confiantes. Après la ronde de l’après-midi, les États-Unis, l’Écosse, l’Allemagne, la Russie et le Danemark étaient à égalité à 3-4. L’Écossaise Eve Muirhead a battu les Tchèques, 8-5 pour rejoindre le groupe. Muirhead qui a admis avoir de la difficulté avec les pierres au début de la semaine a déclaré qu’elle se sentait en confiance à ce point de la compétition. L’Écosse, une favorite avant le tournoi, a perdu son 3e match de suite le matin, 5-4 contre la Suissesse Ott. Melanie Robillard a gagné, 9-6 aux dépens de l’Italienne Gaspari. “Nous nous améliorions à chaque match, je commence à connaître les lâchers un peu mieux,” a-t-elle dit. “Je suis très fatiguée. Je ne suis pas habituée à être dans la maison et de toujours penser.” L’Équipe canadienne de Nedohin s’est temporairement glissée encore en tête, le matin en défaisant la Russie. Les Canadiennes ont débuté en force en prenant une avance de 3-0 après deux bouts, mais la Russie a rebondi et a volé deux points au 5e. “Nous avons laissé ce vol, mais elle a exécuté un très bon lancer avec sa dernière pierre, » a dit Nedohin. « J’aime bien la façon dont nous avons débuté, un bon changement.” Nedohin est aussitôt revenue avec un bout de deux points et quand la Russie avait le marteau, elles n’ont marqué que des bouts d’un point. La 2e, Jessica Mair, n’a pas joué à cause d’une grippe et c’est la remplaçante Amy Nixon qui l’a remplacée. “Nous sommes chanceuses,” a dit Nedohin. “Nous avons nos propres docteurs. Nous avons une bonne remplaçante. Jessica devrait revenir pour les éliminatoires. Tout va bien.” Nedohin a dit que son équipe avait souvent rencontré les Russes sur le circuit féminin. “La seule chose qui n’est pas claire est la rotation des joueuses,” a-t-elle dit. “Ça change souvent.” Pottinger a battu l’Allemagne, 9-7, l’Écosse a perdu son troisième match de suite, 5-4 contre la Suisse et la Chine a remporté son second, 7-6 face au Danemark. Pottinger a pris une avance de 5-1 après 4 bouts contre l’Allemagne et puis elle s’est retrouvée à 8-7 au 10e bout. Le résultat du match a été déterminé par une mesurage. “C’était d’un côté ou de l’autre,” a dit Pottinger. “Si nous perdons, nous allons au 11e avec le marteau. “Gagner amène un bon sentiment. Surtout lors d’un tel match quand c’est la dernière pierre qui décide de l’issue. Nous commençons à développer une conjoncture favorable. La championne de l’Europe, Muirhead, est sortie de l’aréna en se grattant la tête et frustrée. “Nous avons eu un mauvais jugement de balayage dans le sixième bout et la Suisse a volé un point et a pris une avance de 3-1″. Si nous avions marqué, j’aurais été assez confiante. Nous avons en avons inscrit deux au 9e et j’étais convaincue que nous pouvions mettre plus de pression au dernier bout, mais malheureusement nous n’avons pas réussi le dernier lancer ». Muirhead a raté son gel sur une pierre de Ott qui n’a pas eu à lancer sa dernière pierre. “Furieuse?” en répétant la question. “J’y arrive, lentement. Que pouvez-vous faire? Lorsque vous lancez bien la pierre et que vous n’obtenez pas le bon résultat, il n’y a rien à faire.” “Nous étions un peu nerveuses durant ce match, alors il était important pour nous de gagner,” a déclaré la skip de 40 ans de la Suisse. La Chinoise Wang a montré sa nouvelle rotation de l’équipe et a attribué cela à sa victoire du matin. “Mon équipe joue beaucoup mieux,” a-t-elle dit. “Susan (Qingshuang Yue) est mon ancienne 2e et je me sens mieux quand elle est sur la glace. Ça aide beaucoup.” La Chine a inscrit 3 points au 4e bout contre le Danemark et a gardé le contrôle par la suite. “Pour le temps présent,” a dit Wang, “n’avons qu’à remporter des matchs.”