Équipe Canada Sotchi 2014 Blog: Kirsten Wall

Par Kirsten Wall (remplaçante d’Équipe Canada) — Vous savez, la personne dans le rôle de remplaçante est soumise à bien plus de stress que vous ne le pensiez.
Équipe Canada capitaine Jennifer Jones célèbre un de ses tirs lors de la victoire de mercredi sur la Grande-Bretagne. (Photo, ACC / Michael Burns)

Équipe Canada capitaine Jennifer Jones célèbre un de ses tirs lors de la victoire de mercredi sur la Grande-Bretagne. (Photo, ACC / Michael Burns)

Nous avons eu la haute main aux deux premiers matchs que nous avons contestés ici à Sotchi, mais le match contre la Grande-Bretagne a été le plus difficile à regarder, sans aucun doute. Toutes les deux équipes ont manqué des coups et ont aussi réalisé de belles réussites. Mais je ne pense pas que ce soit le genre de match attendu ni par l’une ni par l’autre de ces deux équipes. Il y a eu plus de coups manqués qu’on aurait voulu, des deux côtés. Mais en fin de compte, nous en sommes sorties avec la victoire, et il faut tirer de la satisfaction de cela. Il est bien plus dur de regarder que de jouer. Vous éprouvez toute une tempête d’émotions en observant la performance de votre propre équipe et l’équipe adverse. Vous vivez tous les hauts et les bas. Mais vous avez aussi l’occasion de discuter avec les entraîneures, Elaine et Janet, et avoir la perspective de quelqu’un d’autre. Vous n’êtes pas isolée, vous partagez l’expérience. En tant que remplaçante, vous n’avez aucune volonté sur le déroulement du match. Vous n’y pouvez rien; vous êtes un peu plus qu’une spectatrice, mais pas beaucoup plus. On vous demande peut-être vos réactions ou vos conseils avant le match et durant la pause après le 5e bout, mais ce sont les joueuses sur la piste qui décident les coups et le destin. J’ai commencé à jouer avec Kaitlyn, Jill et Dawn il y a deux ans, quand Jennifer était enceinte de sa fille, Isabella. J’ai tant de respect pour l’engagement et le sérieux de ces femmes. Elles sont des ATHLÈTES, tout en étant femmes de carrière et mères. Leur dévouement à leur sport est incomparable, de même pour leur engagement les unes aux autres et à l’équipe. La dynamique d’équipe est quelque chose de très spécial. Elles sont tellement sympas, et l’atmosphère est confortable et familiale. J’ai trouvé très facile de m’intégrer dans l’équipe durant cette demi-saison avant la naissance d’Isabella, et c’est un grand honneur d’avoir été appelée à leurs côtés pour cette campagne olympique.
Équipe Canada alternate Kirsten mur, deuxième à droite, a un rôle important à jouer dans l'équipe. (Photo, ACC / Michael Burns)

Équipe Canada alternate Kirsten mur, deuxième à droite, a un rôle important à jouer dans l’équipe. (Photo, ACC / Michael Burns)

Je pense que mon rôle principal ici à Sotchi est de veiller à la morale de l’équipe – je veux qu’elles restent contentes, relaxes et sans blessures. Je veux leur rendre la vie plus facile, et je fais les commissions de bonne volonté. Non seulement sur le plan global, mais aussi sur la piste de curling, qu’il s’agisse de confirmer la pesanteur, donner mon point de vue, aider à travailler des points techniques. Mais l’équipe est tellement bien préparée. Elles ont pensé à toutes les éventualités, bien avant d’arriver à Sotchi. Il y a des plans de rechange pour les plans de rechange, donc je n’ai eu aucune commission d’urgence, et je ne m’y attends pas. Mais s’il arrive qu’on ait besoin de moi, je suis prête et capable! Nous allons nous relaxer ce soir. Notre prochain match est demain matin, contre le Danemark. En fait, ce sera tard ce soir pour les téléspectateurs au Canada — le match commence à minuit, heure de l’Est, à la chaîne CBC. Un gros merci aux fans au Canada – votre soutien est très apprécié! (Ce blogue fait partie d’une série de bulletins des athlètes des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi)