Équipe Canada Sotchi 2014 Blog: Ryan Fry

Par Ryan Fry (troisiéme d’Équipe Canada) — Nous avons eu une excellente séance d’entraînement aujourd’hui pour nous préparer à la demi-finale mercredi contre la Chine.
Ryan Fry, à gauche, répond aux questions des médias après l'entraînement de mardi à l'Ice Cube. (Photo, ACC / Michael Burns)

Ryan Fry, à gauche, répond aux questions des médias après l’entraînement de mardi à l’Ice Cube. (Photo, ACC / Michael Burns)

Nous nous sentons assez relaxes maintenant. J’essaie de trouver une certaine sérénité, me relaxer. Nous savons que vers 14h00 demain, l’intensité va augmenter en flèche. Donc pour le moment, il s’agit de rester aussi calmes que possible. Nous allons jouer au tennis de table et un peu de NHL14. Nous allons passer du temps avec nos conjointes aujourd’hui, et ce sera une journée tranquille. Au cours des douze derniers mois, nous avons joué dans pas mal d’éliminatoires, et je crois que celles-ci, aux Jeux Olympiques, ne sont pas tellement différentes des autres que nous avons contestées. Oui, c’est un événement majeur, mais le tournoi Brier et les Essais sont aussi des événements majeurs. Historiquement, quand nous avons eu l’occasion de participer aux éliminatoires, nous avons apporté un excellent jeu. Donc les Jeux sont une autre occasion pour nous mesurer, montrer que nous sommes à la hauteur, et j’espère que nous saurons trouver le même niveau d’excellence comme nous avons fait aux autres éliminatoires; si c’est la cas, les chances sont bonnes pour vaincre la Chine et continuer dans le match pour la médaille d’or.
 Équipe Canada capitaine Brad Jacobs. (Photo, CCA / Michael Burns)


Équipe Canada capitaine Brad Jacobs. (Photo, CCA / Michael Burns)

Brad a su exécuter un placement parfait pour battre la Chine l’autre soir, et cela nous a donné une belle dose de confiance, en sachant que Brad sait réussir les coups clés, et qu’il croit en lui-même. En tant que capitaine, plus on a la chance de lancer comme ça et réussir, plus on devient confortable et assuré dans son rôle. Nous le connaissons à fond comme joueur, et nous trois, son équipe, nous ne voudrions personne d’autre pour diriger. Mon papa Barry était un en excellent joueur de curling; il a été champion au Brier de 1979, mais il n’a jamais eu l’occasion de jouer aux Jeux Olympiques, donc ce que je vis maintenant, c’est pour lui aussi. Je crois que si nous gagnions une médaille, nous tiendrons à la partager non seulement avec mon père, mais avec toutes les personnes qui ont donné leur appui à notre équipe et à chaque membre de l’équipe, tout au long de nos carrières. Donc je  partagerais ma médaille avec mon père, avec ma mère Judy, mes grands-parents, dont le sport était une grande partie de leur vie, et qui sont morts il y a quelques ans – bref, toutes les personnes qui m’ont épaulé et m’ont regardé jouer au fil des ans. Si nous avons la bonne fortune de monter au podium et recevoir une médaille, ce sera une médaille pour toutes les personnes qui croient en nous. Et si nous ne gagnons pas une médaille? Nous partagerons cette expérience avec tout le monde, parce que nous sommes fiers de l’équipe, de ce qu’elle a accompli et de notre manière de nous comporter. C’est déjà une réussite remarquable d’être un athlète olympique, et je suis ravi de l’être. Mon père est assez réservé à propos du curling. Au fil des années, nous en avons discuté à maintes reprises, et quand nous passons du temps ensemble, c’est au cœur de nos conversations. Mais ici, nous n’en parlons pas beaucoup parce qu’il préfère nous laisser faire. Cependant, il est réconfortant d’avoir mes deux parents ici sur place; ça me procure une certaine sérénité, et je crois que les Jeux sont d’autant plus spéciaux parce que je les partage avec eux. Et il faut remercier les fans au Canada pour leur soutien incroyable. Ne manquez pas de nous regarder dans la demi-finale contre la Chine, mercredi à 10h00 heure de l’Est, sur Sportsnet. (Ce blogue fait partie d’une série de bulletins des athlètes des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi)