Dernière journée des ateliers de perfectionnement professionnel au Sommet 2015

La discipline de doubles mixtes a été le principal sujet de discussion dans une table ronde qui a bouclé la boucle sur la dernière journée des séances de développement professionnel, mardi après-midi au Sommet 2015 Curling Canada à Collingwood, Ontario. «C’est une discipline complètement distincte,» a dit Paul Webster, entraîneur national de développement chez Curling Canada, qui a animé la table ronde composée d’athlètes et entraîneurs, incluant les médaillés d’or Paralympiques de 2014, Mark Ideson et Sonja Gaudet; Helen Radford, qui entraîne actuellement l’équipe canadienne des Jeux Olympiques de la jeunesse; Andrea Ronnebeck, entraîneure de l’équipe championne du Nord de l’Ontario, Équipe Horgan; Richard Hart, membre d’Équipe Glenn Howard et entraîneur d’Équipe Rachel Homan; et Kyle Paquette, chef de l’équipe intégrée de soutien et de psychologie du sport chez Curling Canada.
Athletes and coaches participate in a panel discussion called “Lessons from the Coaches’ Bench” featuring (left to right) Mark Ideson, Sonja Gaudet, Helen Radford, Andrea Ronnebeck, Richard Hart, Kyle Paquette and moderator Paul Webster (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Les athlètes et entraîneurs participent à une table ronde intitulée «Leçons apprises au banc des entraîneurs» avec (de gauche à droite) Mark Ideson, Sonja Gaudet, Helen Radford, Andrea Ronnebeck, Richard Hart, Kyle Paquette et l’animateur Paul Webster (Photo Curling Canada/Brian Chick)

«Ils s’entraînent uniquement en tant que joueurs et joueuses de doubles mixtes,» a indiqué Radford à propos de l’approche adoptée par les équipes qui dominent actuellement en compétition internationale. «Ces équipes participent seulement aux compétitions de doubles mixtes, partout en Europe. C’est la seule chose sur laquelle elles se concentrent. Il faut donc que nous suivions la même démarche ici au Canada. La motivation sera là. Il y aura des ligues. Il y aura des tournois. La popularité de la discipline ira en croissant.» «Ils s’y intéressent déjà» a déclaré Webster à propos des grands noms de curling au Canada qui ont découvert relativement récemment l’univers de doubles mixtes. «Ils avaient un intérêt passif auparavant, mais quand une médaille Olympique entre en jeu, l’intérêt se multiplie en boule de neige.» La table ronde a également abordé la question du défi posé par le succès, et le fait que les champions et championnes se sentent ciblés par tous leurs adversaires. «Si ces équipes se disent ‘le Canada est le meilleur, et comment allons-nous battre cette équipe?’ elles préparent déjà la voie à un échec probable,» a dit Ideson. «Nous nous devons de jouer à un niveau que nous trouvons nous-mêmes satisfaisant. Il ne faut pas être extraordinaires. Il faut tout simplement réussir les coups essentiels et mieux jouer que nos adversaires.» «Il y a certainement de la pression qui se fait sentir,» a admis Ronnebeck à propos du règne de son équipe comme championne du Nord de l’Ontario. «Nous avons bossé. Nous avons suivi notre routine. De mon point de vue à moi, nous adversaires sont soumises à davantage de pression que nous ressentons nous autres.»
Kyle Paquette helps participants find “the zone” in his workshop on mental performance (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Kyle Paquette aide les participants à cerner «la zone» dans son atelier sur la performance psychologique (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Plus tôt dans la journée, le Collingwood Curling Club bourdonnait d’activité alors que les participants aux filières d’entraînement de compétition et d’instruction récréative ont assisté à des séances visant à perfectionner les compétences globales, tant des athlètes que des entraîneurs. Sur la piste, les entraîneurs et les joueurs ont appris les aspects techniques du balayage et ont participé à des exercices pratiques sous la supervision de Nolan Thiessen, Paul Webster et Cathlia Ward. En haut, dans la salle de réception, les participants ont examiné de près les caractéristiques physiques des pierres de curling, et comment les maintenir et les manier. Paquette a fait une présentation pour les entraîneurs qui travaillent avec les joueurs et joueuses d’élite, pour expliquer comment déployer une équipe intégrée de soutien. Plus tard dans la journée, il a animé un atelier sur les méthodes pour «reprogrammer» les pensées des athlètes en vue d’atteindre un état de haute performance. «Il faut changer la mentalité,» a-t-il dit à propos de la routine quotidienne qu’il recommande pour les athlètes et leurs entraîneurs. «Vous apprenez une mentalité qui ne vous retire pas des situations stressantes de haute performance. Ça fait toute la différence entre les athlètes qui savent se débrouiller et ceux qui n’ont pas les moyens pour s’en tirer quand ils sont mis au pied du mur.»
Organizational strategist Richard Norman leads an interactive workshop on business planning with participants in the Curling Centre Best Practices stream (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Richard Norman, spécialiste en stratégie organisationnelle, anime un atelier interactif sur la planification d’affaires avec des participants dans la filière des meilleures pratiques pour les centres de curling (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Tout au long de la journée, au centre de congrès Blue Mountain Convention Centre, la filière des meilleures pratiques a offert une séance interactive sur la planification des affaires, incluant des astuces pour la rédaction des demandes de bourse, les débouchés de commandite, et le développement de la base de membres. «Je vous remercie d’être venus au Sommet,» a déclaré Hugh Avery, vice-président de Curling Canada, dans son discours de clôture. «Le travail d’un bénévole dans le sport de curling n’est pas sans défis, mais ce sont des moments comme celui-ci où on se sent vraiment reconnaissant d’être dans une salle avec tout un groupe de personnes qui se passionnent pour le curling. Et c’est la raison pourquoi nous faisons tout cela : parce que nous nous passionnons pour le curling.» Avery a également insisté sur l’importance d’inclure les entraîneurs et les techniciens de glace dans le plan d’affaires pour un centre de curling, et il a demandé aux délégués de viser une base de membres encore plus diversifiée. «Vous êtes la raison pour laquelle je m’adonne à mon travail,» a-t-il affirmé. «C’est la raison pourquoi mes efforts valent la peine, parce que je sais qu’il y a des personnes qui aiment ce sport tout autant que je l’aime.»
Summit participants took to the ice at the Collingwood Curling Club on Monday evening for a mini-bonspiel and BBQ  (Photo Curling Canada/Brian Chick)

Les participants au Sommet ont passé du temps sur la glace au Collingwood Curling Club lundi soir pour un mini-tournoi et un souper barbecue (Photo Curling Canada/Brian Chick)