Le Canada prolonge sa passe à six victoires au Mondial masculin

    BÂLE, Suisse — Répétons-le : Équipe Canada ne regarde pas plus en avant que son prochain affrontement au Mondial 2016 de curling masculin, présenté par Ford du Canada.
Marc Kennedy delivers a shot during Canada's win over Germany on Tuesday. (Photo, World Curling Federation/Richard Gray)

Marc Kennedy délivre un coup de feu lors de la victoire sur l’Allemagne du Canada le mardi. (Photo, Fédération mondiale de curling / Richard Gray)

Au sortir de leur victoire habile 6-3 mardi matin sur l’Allemand Alexander Baumann, les Canadiens se concentraient que sur le match à suivre, mardi soir contre une équipe russe mystérieuse livrée à Bâle à la toute dernière minute pour remplacer une première équipe qui prétendait être malade. Mais à regarder la performance des Canadiens au cours des trois derniers matchs, il devient évident que cette équipe trouve sa forme des éliminatoires dans l’aréna St. Jakobshalle. Effectivement, le Canada a amélioré sa fiche à 6-0, pour occuper seul la tête du classement du tournoi à la ronde à 12 équipes. Le Norvégien Thomas Ulsrud occupe le deuxième rang à 4-1, alors que le champion en titre, le Suédois Niklas Edin (qui vient de subir deux défaites consécutives), le Danois Rasmus Stjerne et l’Américain John Shuster partagent troisième place, affichant 4-2. «C’est agréable, oui,» a convenu le skip canadien Kevin Koe. «J’avais le sens que nous nous débattions un peu (dimanche) mais nous avons tout de même trouvé les moyens pour gagner ces matchs. Et les derniers quelques matchs se sont très bien déroulés. Ça se voit, ça se sent que nous allons mieux. La pesanteur de placement pose encore quelques défis, mais ça devient plus constant.» Les preuves que les Canadiens ont présentées mardi ont été convaincantes : collectivement, le Canada a joué à 92 pour cent contre un équipe allemande en difficulté qui avait changé son alignement, affectant Baumann au poste de troisième et élevant le deuxième Marc Muskatewitz au rang de skip, et échangeant les rôles du premier Sebastian Schweizer et du remplaçant Daniel Rothballer.
It was a happy family after Tuesday morning's win. From left, Jennifer Jones, Isabella and Brent Laing.

Il était une famille heureuse après le mardi matin gagner. De gauche, Jennifer Jones, Isabella et Brent Laing.

«Ils (Équipe Canada) disposent de toutes les armes, tout le savoir et toute l’expérience,» a résumé l’entraîneur national Rick Lang. «Kevin se débrouille merveilleusement bien en dirigeant les coups; ils savent lancer avec force; ils savent réussir les placements; tout tombe en place. Ils doivent se garder de ne pas se défaire eux-mêmes, mais à regarder leur performance, cela n’a pas l’air d’être un problème.» Mardi matin, le Canada semblait confortable tout au long de la partie, jamais menacé par son adversaire. Les petits défis qui sont survenus ont été écrasés vite fait. Au deuxième bout, à titre d’exemple, le vice-capitaine canadien Marc Kennedy a exécuté une belle double sortie montée pour mater une attaque allemande, pour finir par blanchir le bout. Au bout suivant, les Canadiens ont profité d’une série d’erreurs allemandes pour marquer trois points, ce après quoi ils n’ont jamais relâché le dessus. L’Allemagne a enregistré deux points au sixième bout, mais une double sortie de la part de Hebert, suivie par une frapper-et-rester de précision de la part de Brent Laing ont obtenu deux points d’assurance pour les Canadiens. Un thème devient évident – tout l’alignement contribue des coups clés, et en conséquence Koe a un travail relativement facile. «Nous avons bien joué et nous avons mis pas mal de pression sur eux,» a indiqué Koe. «Aux premiers bouts, ils ont produit une série de très bons coups. Je n’avais jamais joué contre eux, et je n’avais pas beaucoup vu de leur jeu, et nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre, basé sur leur fiche. Mais ils ont réussi tous leurs coups pour commencer. Nous avons su rester patients, qui est bon. Et nous avions toujours le contrôle du match.» Les Russes, qui avaient été exemptés de le ronde de mardi matin, jouent étonnamment bien, avec un couple de victoires sur cinq matchs, ceci en dépit du fait d’être arrivés la veille des premières compétitions, remplaçant le quatuor plus familier dirigé par Andrey Drozdov. Le capitaine de cette équipe à Bâle, Alexey Tselousov, a de l’expérience à son compte — il a occupé le poste de deuxième sur l’équipe de Drozdov en 2013 à Victoria — mais pour la plupart, c’est un quatuor dont on sait peu. Et c’est exactement pourquoi Koe ne prend rien pour acquis, même si son équipe joue tellement bien. «Il faut s’attendre au pire des scénarios, que l’adversaire apportera un jeu très fort à cette confrontation,» a observé Koe. «J’ai regardé un peu les Russes cette semaine, et le skip semble réussir pas mal de ses coups. Je sais qu’ils ont inscrit un couple de victoires; ils ont triomphé sur l’Écosse, donc il faut supposer qu’ils jouent très bien. Et il faut supposer qu’ils vont continuer à bien jouer.» Voici le reste de l’horaire d’Équipe Canada pour le tournoi à la ronde, y compris la grille de diffusion (toutes les heures sont indiquées au fuseau horaire de l’Est): 5 avril — vs. Russie (Alexey Tselousov), 13h00 (TSN 1/3) 6 avril — vs. Corée du Sud (Kim Soo Hyuk), 03h00 (pas diffusé) 6 avril — vs. Suède (Niklas Edin), 08h00 (TSN 1/3/5) 7 avril — vs. Norvège (Thomas Ulsrud), 03h00 (Réseau TSN entier) 7 avril — vs. Suisse (Sven Michel), 13h00 (TSN 1) Pour les mises à jour sur Équipe Canada, visitez le www.curling.ca. Suivez-nous sur Twitter, @curlingcanada. Pour les résultats en temps réel, le classement et les alignements du Mondial 2016 de curling masculin, présenté par Ford du f Canada, visitez le : https://www.worldcurling.org/wmcc2016