Jones accède à la finale de la Coupe Canada Capital One, dimanche

Surveillez bien! Probablement la meilleure équipe féminine des éliminatoires de l’histoire du curling se dresse pour opérer sa magie encore une fois. Championne canadienne à quatre reprises, Jennifer Jones a accédé, samedi après-midi, à la finale de la Coupe Canada Capital One avec une victoire dominante de 6-3 en demi-finale contre la championne à deux reprises, Shannon Kleibrink de Calgary. “Je pense que nous avons réussi les tirs quand nous devions le faire dans ce match et c’est ce qu’il faut toujours faire,” a expliqué Jones par la suite. La gagnante a volé deux points au 1er bout lorsque Kleibrink a raté deux lancers pour tenter de déloger les pierres dans le cercle de quatre pieds. “Ces deux points tôt sans le marteau ont été bénéfiques pour nous,” a dit Jones qui dirige Kaitlyn Lawes, Joelle Sabourin et Dawn Askin. « Cela nous a donné un bon élan et nous n’avons pas tiré de l’arrière. Je me suis bien senti toute la semaine ici et ce fut une belle façon de se rendre à la finale. L’équipe de Kleibrink — Amy Nixon, Bronwen Webster, Carolyn Darbyshire — n’a pas été capable de montrer aucune sorte d’offensive durant le match. Jones a volé des bouts d’un point au 6e et au 9e lorsque Kleibrink lançait trop fort et qu’une pierre a ramassé des débris. “Nous avons découvert une trajectoire très droite au premier bout et ça nous a coûté cher,” a admis le skip de Calgary. “Nous n’avons pas pu nous en remettre. La glace habituellement change pour les éliminatoires. Je le sais, mais j’ai manqué d’attention. La glace est excellente, mais différente. Ce n’était pas du genre où vous pouvez contourner les gardes plus tard dans le match.” Kleibrink a dit qu’elle était satisfaite considérant le peu de matchs à jouer pour se rendre là. Jones qui a remporté la Coupe Canada en 2007 s’est qualifiée avec une fiche de 3-3 tandis que Kleibrink qui a gagné en 2005 et en 2009, avait une fiche de 5-1. “Ça n’a pas d’importance, à quel rang vous terminez dans le tournoi à la ronde pourvu que vous avez le pied dans la porte,” a dit Jones. “Nous avons suivi un sentier ardu, maintenant que nous y sommes, nous allons tenter de tout donner demain et nous verrons.” Jones a l’habitude de se relever du tapis après s’être qualifiée à la dernière minute au Scotties, un tournoi qu’elle a remporté à quatre reprises. En 2008 à Regina, Jones avait perdu 4 matchs lorsqu’elle a survécu à un bris d’égalité et puis a remporté trois matchs sans lendemain de suite incluant 6-4 en prolongation contre Kleibrink. En 2009 à Victoria, elle a encore eu besoin d’un bris d’égalité après avoir perdu quatre matchs; encore là, elle en a gagné trois. En 2010 à Sault Ste. Marie, elle a terminé deuxième après Kathy O’Rourke de l’Île-du-Prince-Édouard; elle avait débuté avec trois défaites puis elle a battu les Îliennes deux fois. Bref, la fiche de Jones reflète une domination dans les éliminatoires. “Je ne sais pas,” a-t-elle songé, samedi. “Je crois que notre équipe est constante et nous le démontrons tout au long de la saison et nous nous donnons comme objectif de nous rendre aux éliminatoires. C’est tout que vous espérez. Puis, lorsque nous y sommes, nous avons du succès en élevant notre jeu.” L’équipe de Jones (dimanche à 9h) affrontera les jeunes adversaires du Manitoba dirigées par Chelsea Carey (5-1). Carey a remporté seulement deux des sept derniers matchs contre Jones.