Le côté mental du Roar of the Rings

Notre saison de la tournée a commencé, mais les Essais olympiques Tim Hortons Roar of the Rings occupent nos pensées alors que nous nous préparons tous les jours pour cet événement.
Nolan Thiessen a été d'assez grands événements de championnat de réaliser la préparation mentale est tout aussi importante que la préparation physique. (Photo, ACC / Michael Burns)

Nolan Thiessen a été d’assez grands événements de championnat de réaliser la préparation mentale est tout aussi importante que la préparation physique. (Photo, ACC / Michael Burns)

La préparation ne signifie pas seulement d’être préparé physiquement ; ça signifie également être mentalement préparé pour la semaine. Il n’y a pas beaucoup de choix avec tous les talents au Canada. L’équipe qui gère le stress mental et les hauts et les bas de la semaine de la meilleure façon sera probablement la dernière encore en vie en fin de compte. J’ai été assez chanceux à ce jour d’avoir joué dans quelques tournois majeurs au cours de ma carrière. La plupart des gens à qui j’ai parlé, prennent pour acquis qu’un Brier se compare essais olympiques et que nous pouvons utiliser notre expérience du Brier comme base de préparation. Ce que j’ai constaté après avoir eu la chance de jouer dans l’un et l’autre est qu’ils sont complètement différents; d’abord comment je me suis senti comme joueur et puis l’atmosphère dans l’aréna. C’est presque comme si les fans se rendent compte combien grand cet événement est pour nous les joueurs. Les Jeux olympiques sont une grosse affaire, c’est tellement plus grand que n’importe quel sport et tout le monde dans les tribunes connaît les enjeux et ils deviennent aussi nerveux que nous. Ça crée une ambiance nettement plus silencieuse, plus modérée dans l’aréna. Cette atmosphère plus modérée par rapport à la foule bruyante du Brier et leurs allégeances provinciales peut nous affecter sur la glace. La bonne chose à propos de la participation, c’est que nous avons un mot à dire sur ce qui se passe sur la glace. Même lorsque nous ressentons la nervosité de nos amis et de la famille parmi les spectateurs, nous arrivons à jouer et à nous impliquer dans la compétition. Une fois que le match commence, on doit utiliser toute notre force mentale pour nous exécuter sur la glace. Même si nous avons un mot à dire sur ce qui se passe la première semaine de décembre, nous devons nous préparer mentalement pour ce qui arrivera et pour ce qui pourrait se produire. Nous avons joué dans deux finales du Brier en équipe, mais nous n’avons jamais joué pour le privilège de représenter le Canada aux Jeux olympiques et cette occasion va nous mener à un tout nouveau niveau de nervosité et de stress à surmonter. L’une des solutions pour aider à contrôler le stress des essais olympiques est de préparer un plan pour la semaine. Notre entraîneur qui est aussi notre psychologue du sport, Dr John Dunn, a une excellente maxime que nous allons essayer de mettre en pratique en décembre « Planifier votre tournoi et votre plan de match » (ça ne vient pas de son cru, pas du tout!) En planifiant notre semaine, nous organisons des activités dans nos moments libres pour nous tenir occupés et souples. Nous tentons de contrôler la situation aussi bien que nous le pouvons. Savoir à quoi s’attendre et ne pas avoir trop de surprises peuvent tempérer les excès de stress.
John Dunn

John Dunn

C’est ce qu’il faut se rappeler comme équipe : il n’y a rien qui peut nous débarrasser entièrement du stress. Si vous n’êtes pas nerveux ou un peu stressé durant la semaine du  Roar of the Rings, vous n’avez pas de sensation. Être sur les nerfs n’est pas nécessairement une mauvaise chose, c’est juste quelque chose qu’on doit gérer de sorte que nous pouvons y mettre tout notre talent au cours de l’événement. Être nerveux ne signifie pas que vous allez perdre tous vos moyens durant un match. Je sais pertinemment qu’un joueur sur les nerfs a restitué tout son déjeuner le jour de la finale du Roar of the Rings de 2009 (son nom rime avec Ren Bebert). D’autre part, j’étais assis dans le salon des joueurs et je regardais la finale à la télévision puisque nous avions été éliminés après le tournoi à la ronde. J’aurais changé de place avec « Ren » tout de go. La chose excitante est que si nous sommes sur les nerfs au cours de la semaine du Roar of the Rings, cela signifie que nous jouons pour un laissez-passer à Sotchi. Est-ce que nous aimerions mieux subir ce stress ou ne pas avoir la chance de participer à ces jeux? Donc si nous sommes assez chanceux pour pouvoir être de la finale, alors pourquoi ne pas l’accepter et tout ce qui vient avec? Il y a probablement mille équipes de curling qui voudraient nous remplacer, alors pourquoi ne pas profiter de la chance que nous avons? Les nerfs seront au rendez-vous, le match sera stressant, de bonnes et mauvaises choses surviendront, mais si vous êtes de cette finale vous avez 50% des chances de réaliser votre rêve. Ayez du plaisir. Comme je l’ai exprimé dans un blogue précédent, la préparation que mon équipe et moi avons faite a été étendue pour contribuer à notre préparation mentale. Sachant combien nous avons travaillé et la façon dont nous nous sommes préparés nous permettra de ne nous soucier de rien d’autre à l’exception de l’exécution de notre plan de match et de gagner des parties de curling. Prendre avantage de ce que nous avons bien fait notre travail peut devenir un excellent antistress. Donnez tous les efforts possibles en vue de l’événement. Planifiez votre tournoi et votre plan de match. Faites tout le travail ardu avant l’événement afin qu’une fois les pieds sur la glace, vous n’avez qu’à faire confiance à votre préparation et soyez libre d’exécuter vos lancers du mieux vous pouvez.