Équipe Canada Sotchi 2014 Blog: Brad Jacobs

Par Brad Jacobs (capitaine d’Équipe Canada) — Il y a pas mal de gens qui, à la vue de notre fiche parfaite aux Essais canadiens Tim Hortons Roar of the Rings, tireraient la conclusion que nous devrions réaliser le même niveau de succès ici en Russie. En fait, l’exploit que nous avons réalisé à Winnipeg n’est pas la normale pour notre équipe. En fait, c’était quelque chose de rare. Nous avons tendance à arriver à notre objectif par une route bien sinueuse, à nous acharner pour gagner, et à vivre de longues semaines de compétition. Et c’est l’état des choses à l’heure actuelle. Oui, c’est peut-être pas une place idéale, mais quand nous sommes acculés au mur, c’est le moment où nous semblons jouer de notre mieux. Et c’est ce que nous avons fait contre les Suédois. Si nous continuons à jouer à ce niveau et peut-être encore un peu mieux, les chances sont bonnes que les victoires nous arrivent. Vous savez, on nous dit depuis un très jeune âge, il ne faut jamais céder. C’est dans les moments difficiles que l’on voit si les gens ont de l’étoffe. Et notre équipe en est un excellent exemple. Nous allons donner de notre tout, jouer comme si chaque match est notre dernier, comme nous venons de faire contre les Suédois. Il était difficile d’avoir la haute main sur Niklas; nous marquions un point puis nous en cédions deux. Mais c’était tout de même un bon match, et nous avons hâte de notre prochaine confrontation, mercredi, contre les Russes. Nous nous attendons à une atmosphère bruyante mais électrisante. Parlez à n’importe quel athlète et il vous dirait qu’il y a un moment spécial où on se rend compte qu’on est bel et bien aux Jeux Olympiques. Pour moi, c’était aux cérémonies d’ouverture. Quand nous sommes entrés dans le stade, c’était un moment incroyable, un vrai spectacle. C’était mon moment à moi, où j’ai ressenti une forte vague d’émerveillement. J’imagine que c’était le cas pour beaucoup d’autres athlètes aussi, surtout ceux dont ce sont les premiers Jeux Olympiques. Mais après les cérémonies, nous sommes retournés à la routine d’entraînement et de compétition, et c’est comme tout autre tournoi de curling. Mais plus bruyant. Un des soucis que j’avais avant d’arriver ici — et je sais que les deux Ryans, E.J. et Caleb s’inquiétaient aussi à ce sujet — était la nourriture. Mais la salle à manger ici sert des mets délicieux. C’est à quinze minutes à pied de notre appartement, mais l’Association olympique canadienne a fait apporter un tas de bicyclettes pour les athlètes, donc nous y allons souvent à vélo. Il y a des repas chauds : pâtes, riz, viandes, légumes, pizza, McDonald’s — il y a de quoi pour répondre à tous les appétits, toutes les humeurs. Pour ma part, je prends surtout le riz, le poulet et les légumes. J’aime ces aliments, et ils sont un choix santé. Aujourd’hui, nous allons passer du temps avec nos amis et nos familles; notre prochain match est mercredi soir, contre les Russes. La couverture à la télé commence à 10h00, heure de l’Est, sur TSN2. Amusez-vous à regarder le match, et merci de votre soutien! (Ce blogue fait partie d’une série de bulletins des athlètes des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi)