Les 10 principales raisons pourquoi le camp de curling est au-dessus du lot

Simon Barrick est un compétiteur et entraîneur de curling. Il est également chercheur en science du sport, et candidat de doctorat en kinésiologie à l’Université de Calgary. Cet été, Simon a déployé ses compétences d’entraîneur en tant que membre du personnel du camp de curling Alberta Rocks. Simon a dressé sa liste des 10 principales raisons pourquoi un camp de curling – n’importe quel camp de curling! – est la meilleure activité qui soit. On donne la parole à Simon : Quelle est la première pensée qui vous vient à l’esprit quand vous entendez «curling en été»? Folie? Curiosité? Plaisir? Et si l’on disait «camp de curling»? Au mois d’août, j’ai eu le privilège d’entraîner des participants au camp d’été Alberta Rocks, à Leduc, Alta. Alberta Rocks est un des nombreux camps de curling vraiment sympas (étalés sur deux sessions de quatre jours) tenus aux quatre coins du Canada, en vue de procurer aux adolescents une longueur d’avance pour la nouvelle saison de curling. Ces camps se tiennent aux mois de juillet et août, quand beaucoup d’entre nous sont encore sur le terrain de golf, au chalet ou dans les montagnes. Voici mes 10 principales raisons pourquoi un camp de curling représente la meilleure activité qui soit : 10. Travailler avec un personnel d’entraînement de premier ordre Au Canada, nous avons la bonne fortune de disposer d’un réseau d’excellents entraîneurs un peu partout au pays. J’ai eu le plaisir de côtoyer des champions canadiens, des entraîneurs d’équipes nationales et provinciales, et des enseignants qui se surpassent – ce sont tous des gens extraordinaires, avec une passion et un engagement pour le sport (…et ils sont d’ailleurs vraiment marrants!!)
The Alberta Rocks coaching staff after a very successful camp (Photo courtesy of Lindsay Mak)

Le personnel d’entraînement Alberta Rocks à l’issue d’un autre camp réussi (Photo soumise par Lindsay Mak)

9. Les amitiés J’ai tiré beaucoup de plaisir en regardant les groupes de 96 et 120 jeunes arriver comme étrangers les uns aux autres, pour ensuite tisser au cours de la semaine des liens d’amitié vraiment solides (on fait le tri des campeurs, les regroupant selon un code de couleurs, en fonction de l’âge et du niveau). Peu importe où ils habitaient – le Nord ou le Sud de l’Alberta ou la région Peace – les campeurs ont forgé des liens d’amitié qui vont durer pour bien longtemps.
Some friends from the Green group hanging out between drills (Photo courtesy of Simon Barrick)

Des camarades du Groupe vert se détendent ensemble entre exercices (Photo soumise par Simon Barrick)

8. Éducation physique Or, il ne s’agit pas d’un cours typique d’éducation physique, animé par un enseignant en short, muni d’un sifflet, et hurlant des directives. L’éducation physique à Alberta Rocks est axée plutôt sur la consolidation de l’équipe, avec des exercices qui encouragent l’activité physique dans un contexte très agréable.
Giants, Wizards, and Elves, anyone?? (Photo courtesy of Simon Barrick)

À la rencontre de géants, sorciers et lutins! (Photo soumise par Simon Barrick)

7. Apprendre comment devenir un joueur «achevé» Normalement, on aurait tendance à penser qu’être en salle de classe au beau milieu de l’été, c’est vraiment nul. Mais, les leçons agréables et dynamiques ont donné aux campeurs à Alberta Rocks une vue d’ensemble de ce qu’il faut faire pour devenir joueur d’élite, incluant la nutrition, la psychologie du sport, et la stratégie.
Sport Psychologist Erin Brennan helping the Purple and Gold groups become mental warriors! (Photo courtesy of Simon Barrick)

Erin Brennan, psychologue du sport, apprend aux groupes pourpre et or comment devenir maîtres guerriers mentaux! (Photo soumise par Simon Barrick)

6. Un peu de golf? Pourquoi pas! Les campeurs ne sont pas les seuls à s’amuser. Entre sessions, les entraîneurs se sont retrouvés sur le terrain de golf, pour réseauter et se détenir. Vu le talent que j’ai observé de mes propres yeux, le vieux dicton «ceux qui ne savent pas faire deviennent enseignants» est loin de la vérité!
There’s always time for a golf cart selfie! (Photo courtesy of Simon Barrick)

Prenons une minute pour une autophoto sur le terrain de golf! (Photo soumise par Simon Barrick)

5. Recevoir les conseils d’une championne canadienne Un autre aspect très cool de ces camps, c’est les visites des joueurs et joueuses d’élite. Vous avez entendu parler de Chelsea Carey? Ou Amy Nixon? Bon, toutes ces deux joueuses exceptionnelles (championnes au Tournoi des cœurs Scotties 2016) ont pris le temps de redonner au sport…et elles ont signé quelques autographes aussi.
Some campers chillin’ with Canadian Champion and Olympic medalist, Amy Nixon/Photo courtesy of Simon Barrick

Une visite d’Amy Nixon (Photo soumise par Simon Barrick)

4. La Grande séance de tirs Les mots me manquent pour décrire l’intensité de l’expérience qui est le propre de la Grande séance de tirs. Les gens qui y ont pris part savent bien ce dont je parle! Les cris d’encouragement, l’esprit d’équipe, la pression…rien de mieux qu’un bel affrontement pour boucler la boucle sur le camp.
Camp Director Paul Webster introducing the Great Shootout (Photo courtesy of Simon Barrick)

Paul Webster, le directeur du camp, annonce la Grande séance de tirs (Photo soumise par Simon Barrick)

3. Les costumes! Si vous avez regardé de près la dernière photo, vous avez sans doute remarqué des habits de curling plutôt «originaux». Pour multiplier le plaisir de la Grande séance de tirs (et pour montrer son esprit d’équipe), les campeurs mettent autant d’accessoires que possible en leur couleur respective – le tout pour s’amuser!
Even the coaches get in on the action! (Photo courtesy of Simon Barrick)

Même les entraîneurs ne peuvent pas se retenir! (Photo soumise par Simon Barrick)

2. C’est vraiment agréable. Aussi simple que ça. Il y a deux raisons principales pourquoi les entraîneurs retournent au camp de curling, année après année. La première : c’est une expérience vraiment agréable. C’est vraiment aussi simple que ça. Chaque activité que nous faisons met le plaisir au premier plan : qu’il s’agisse de la folie des jeux d’éducation physique ou l’intensité du Championnat ultime du camp, tout le monde (les campeurs, les entraîneurs, les parents, voire les mascottes) prend plaisir à chaque minute du camp, du début jusqu’à la toute fin.
Coach Sarah posing with the Purple group’s official mascot – Waddles (Photo courtesy of Simon Barrick)

L’entraîneure Sarah prend une photo avec la mascotte du Groupe pourpre – Waddles (Photo soumise par Simon Barrick)

1. Les campeurs On entend dire souvent chez les joueurs et joueuses de curling que c’est les gens qui participent à ce sport qui confèrent au curling son caractère vraiment spécial. En me basant sur mes propres expériences à Alberta Rocks, je suis à cent pour cent d’accord. Chaque campeur avec qui j’ai travaillé a été une vraie joie. Leur enthousiasme, leur politesse, leur éthique de travail et leur sens de l’humour ont contribué une si belle énergie au camp. C’était un vrai plaisir de passer du temps avec eux!
Oh, and did I mention, my green group won the Great Shootout?! (Photo courtesy of Simon Barrick)

C’est pas pour me vanter, mais disons en passant que mon Groupe vert l’a emporté à la Grande séance de tirs! (Photo soumise par Simon Barrick)

Tout compte fait, cela a été un vrai défi de me limiter à 10 raisons pour expliquer pourquoi un camp de curling est une expérience des meilleures. Sans exagérer, tous les aspects d’Alberta Rocks ont été splendides. Les gens, les installations, les activités : c’est une expérience de curling à ne pas manquer. Vivement le mois d’août prochain! Si vous êtes un jeune joueur ou une jeune joueuse (entre les âges de 12 et 17 ans) ou si vous êtes le parent d’un de ces jeunes athlètes, pensez sérieusement à vous inscrire pour un camp de curling d’été. La première démarche est d’appeler votre association provinciale ou territoriale pour en apprendre plus sur les programmes dans votre région. Je vous promets que vous ne le regretterez pas!