Il y a beaucoup de choses à savoir sur les commotions cérébrales et leur bonne gestion. Cette section traite de façon approfondie des questions les plus courantes associées aux commotions cérébrales. Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale? Une commotion cérébrale est un type courant de traumatisme crânien et cérébral qui peut être causé par un coup direct ou indirect porté à la tête ou au corps. Un mouvement rapide de la tête, comme un traumatisme cervical, peut également causer une commotion. Une commotion cérébrale provoque un changement dans le fonctionnement du cerveau, causant plusieurs symptômes. Lorsqu’une personne est victime d’une commotion cérébrale, les dommages à la structure de son cerveau ne sont pas visibles. Ainsi, les tests d’imagerie par résonance magnétique et tomodensitogrammes semblent habituellement normaux. Votre cerveau a toujours l’air normal, mais il ne fonctionne pas normalement. Qu’est-ce qui se passe? Lorsqu’une personne est victime d’une commotion cérébrale, son cerveau se déplace ou est secoué à l’intérieur du crâne, dont il peut heurter la surface osseuse. Un coup dur porté au corps peut causer un traumatisme d’accélération ou de décélération cervicale si le cerveau se frotte contre les protubérances osseuses à l’intérieur de la boîte crânienne. De tels impacts peuvent également provoquer des traumatismes par rotation, au cours desquels le cerveau tourne, ce qui peut causer un cisaillement des fibres nerveuses du cerveau. L’effet exact de la commotion cérébrale sur les cellules du cerveau n’est pas encore déterminé avec exactitude, mais le mécanisme semble impliquer un changement au niveau des fonctions chimiques. Les cellules du cerveau demeurent vulnérables dans les minutes qui suivent une commotion cérébrale, voire dans les jours suivants. À ce sujet, de nouvelles études révèlent que le problème ne se situe pas forcément au niveau de la structure des tissus du cerveau, mais plutôt dans son fonctionnement. La durée exacte de ce changement n’est pas déterminée. Au cours de cette période, le cerveau ne fonctionne plus normalement et est plus vulnérable à un second traumatisme. Comment se produisent les commotions? La plupart des commotions cérébrales résultent d’une chute sur la glace, lorsque l’avant ou l’arrière de la tête frappe la surface. À qui devrait en parler l’athlète-curleur? En cas de signes ou de symptômes de commotion après un coup à la tête ou au corps, il est extrêmement important de consulter un médecin. Il arrive souvent que les commotions ne soient pas traitées (ni même décelées par l’entourage) parce que peu de symptômes peuvent être perçus par un simple observateur. Maintes fois, les symptômes de commotion passent inaperçus jusqu’à ce que des efforts accrus aggravent les symptômes. Dans de nombreux cas, les curleurs ne savent même pas qu’ils ont eu une commotion. Même si les symptômes d’une commotion cérébrale ne se manifestent pas immédiatement, il importe de demeurer à l’affût des changements physiques, cognitifs et émotifs qui pourraient se produire. Vous ne pouvez jamais être assez prudent! Les symptômes peuvent en fait s’aggraver plus tard dans la journée de l’incident ou même au cours des deux prochaines journées. Sans un traitement approprié, une commotion peut entraîner des problèmes permanents et nuire gravement à la qualité de vie de la personne touchée. Il est important que tout curleur qui a fait une chute, s’est frappé la tête (à n’importe quel endroit sur la propriété du club) et pense avoir subi une commotion le signale à l’administration du club et à un membre de sa famille, un ami et un coéquipier. Étant donné qu’une commotion cérébrale affecte la fonction du cerveau et peut causer des symptômes comme la perte de mémoire ou l’amnésie, il est important que d’autres personnes soient au courant des signes et des symptômes d’une commotion pour aider à l’identifier dans d’autres. Si vous pensez avoir été victime d’une commotion cérébrale, vous devriez le dire à quelqu’un immédiatement. Jeunes : Il est très important de féliciter les jeunes curleurs à ce stade d’avoir fait preuve de bon jugement et signalé qu’ils étaient blessés. Ils devraient être retirés immédiatement du jeu et des soins médicaux devraient être obtenus sur le champ. Quels sont les signes et les symptômes d’une commotion? À la suite d’une commotion cérébrale, les curleurs peuvent présenter bon nombre de signes et de symptômes. Un symptôme est quelque chose qui est ressenti, tandis qu’un signe est quelque chose que d’autres personnes peuvent remarquer. Il est important de se rappeler que certains symptômes peuvent apparaître immédiatement, tandis que d’autres peuvent apparaître ultérieurement. Tout comme personne n’est exactement pareil, les commotions cérébrales ne sont pas identiques et, ainsi, les signes et les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains peuvent être subtils et ne pas être remarqués par les joueurs blessés, les amis ou la famille. Contrairement à la croyance populaire, la plupart des commotions n’entraînent pas une perte de conscience. Les symptômes peuvent s’aggraver non seulement pendant l’activité, mais plus tard ce même jour et le lendemain. Quand faut-il appeler une ambulance? Un coup à la tête ne signifie pas nécessairement qu’une ambulance est exigée. Si un curleur perd connaissance ou est hébété et confus ou si l’on soupçonne une blessure au cou ou au dos, il vaut mieux pécher par excès de prudence. Il est préférable de réagir de façon excessive que de prendre des mesures insuffisantes. Comment est-ce qu’on diagnostique les commotions? En présence de commotion cérébrale, il n’y a aucune lésion visible à la structure du cerveau, ce qui signifie que des tests comme l’imagerie par résonance magnétique et les tomodensitogrammes semblent généralement normaux. Habituellement, les commotions cérébrales guérissent pleinement avec un repos approprié et une bonne gestion, en une à deux semaines, mais les commotions non diagnostiquées peuvent avoir des répercussions à long terme et plus graves sur la santé. La première et plus importante étape est de consulter un médecin, de préférence qui connaît bien la gestion des commotions. Beaucoup de facteurs potentiels peuvent contribuer au diagnostic individuel, à la gestion de la commotion cérébrale et au rétablissement, bien que bon nombre d’entre eux fassent encore l’objet de recherches pour trouver le lien exact. Par exemple, la gravité est probablement influencée par un certain nombre de facteurs, dont les antécédents d’une personne en matière de traumatismes crâniens, le temps de rétablissement, l’intervalle entre les dernières commotions, l’âge et le style de jeu. De tels facteurs peuvent causer un rétablissement différent et plus lent, raison pour laquelle l’historique en matière de commotions cérébrales devrait toujours être pris en considération. Le retour aux activités alors que le rétablissement n’est pas complet et que la personne présente encore des symptômes peut également mener à un risque accru d’une autre commotion, des symptômes plus intenses et un rétablissement prolongé. Le diagnostic d’une commotion cérébrale peut se faire en plusieurs étapes. Un médecin pourrait poser des questions à propos de la commotion cérébrale et de l’historique sportif et procéder à un examen neurologique. Cet examen pourrait consister en des tests de mémoire, de concentration, de la vue, de la coordination et de l’équilibre. Le médecin pourrait demander d’autres tests, dont un tomodensitogramme ou une imagerie par résonance magnétique; ces tests peuvent être importants pour évaluer d’autres lésions du crâne ou du cerveau, mais ils ne contribuent pas au diagnostic de commotion cérébrale. Dans la plupart des commotions cérébrales, ces tests ne révéleront aucune lésion. Tests neuropsychologiques : Parfois, les tests neuropsychologiques jouent un rôle important dans l’identification de troubles cognitifs légers (c.-à-d., perte de mémoire et de concentration) causés par les commotions cérébrales. Ils peuvent parfois aider dans la planification du retour aux activités précédant la commotion. De plus, des tests d’équilibre pourraient être nécessaires. Habituellement, ces tests sont organisés par un expert. Quand est-ce qu’un jeune joueur peut retourner à l’école? Parfois les jeunes qui ont une commotion cérébrale peuvent trouver difficile de se concentrer à l’école et avoir de pires maux de tête ou éprouver des nausées s’ils vont à l’école. Ils devraient rester à la maison si leurs symptômes s’aggravent pendant qu’ils sont en classe. Une fois qu’ils se sentent mieux, ils peuvent essayer de retourner à l’école, pour des demi-journées au début et, si tout va bien, ils peuvent retourner à plein temps. Quand est-ce qu’un joueur peut retourner sur la glace de curling? — retour au jeu Les jeunes ne devraient pas retourner au jeu avant d’avoir fait les cinq étapes du retour au jeu et obtenu l’autorisation de leur médecin. Un joueur commotionné doit cesser ses activités immédiatement et être examiné par un médecin. Étant donné que les symptômes peuvent s’aggraver au cours de la nuit ou lendemain, il ne devrait pas retourner sur la glace. Lorsque des enfants subissent une commotion cérébrale, leur capacité d’évaluer leur situation pourrait être réduite! Les symptômes post-commotion peuvent s’intensifier avec une augmentation de l’activité. Il est donc important que le retour aux activités soit progressif et surveillé par un professionnel de la santé. Bien qu’une commotion soit un événement grave, si l’on accorde au cerveau suffisamment de temps pour qu’il puisse se reposer et récupérer, il est possible de se relever complètement d’un tel traumatisme. La reprise des activités normales, y compris une participation sportive, demeure un processus avisé d’étapes progressives qui exige patience, attention et prudence. Chaque étape doit prendre au moins un jour, mais pourrait durer plus longtemps, selon le joueur et sa situation particulière.