La bourde du capitaine de l’Ontario est dispendieuse au début du Brier

L’Ontarien Glenn Howard, un des deux grands favoris du Brier Tim Hortons de 2011, a lancé sa dernière pierre qui s’est arrêtée avant d’arriver au cercle de huit pieds ce qui a permis un vol de deux-points et la victoire de 5-4 pour le Nouveau-Brunswick, samedi après-midi au John Labatt Centre à London.

Glenn Howard et James Grattan (Photo: Michael Burns Photography)

L’équipe de Howard de Coldwater a contrôlé le match tout au long jusqu’à l’erreur de son capitaine lors de son dernier lancer. “Ça manquait de force et nous n’avons pas pu la rendre là,” a déclaré un Howard dépité; il a remporté le Brier de 2007, mais a perdu trois finales au cours des cinq dernières années au championnat canadien de curling masculin. “Je n’étais pas trop sûr de ce lancer,” a admis Howard (48 ans). “Il y avait du frimas sur la glace. Je l’ai laissée aux gars et c’était trop tard. Je n’étais pas très fier de la façon dont j’ai lancé; les gars ont dit: « nous devons tout donner », et leurs efforts ont permis de faire glisser la pierre un autre dix pieds.” Mais la pierre qui devait se rendre au 8 pieds ne s’est pas rendue. “Trop tard, c’est malheureux,” a résumé Howard. “Nous étions en contrôle du match. Laissons faire. J’ai raté mon dernier lancer. Nous avons perdu le match. Je ne sens pas très fier.” Le capitaine du Nouveau-Brunswick, James Grattan, un habitué du Brier a dit que la glace était capricieuse et plus elle devenait difficile plus cela nous avantageait plus que l’équipe adverse”. Une pluie abondante et l’humidité de l’extérieur ont contribué à développer des plaques de frimas sur les côtés de chaque piste. “Allo, c’est un bon départ,” a dit Grattan, un agent Air Canada préposé à la clientèle à l’aéroport de Fredericton; il joue à Oromocto. “Contre une équipe de ce calibre, vous prenez tout ce que vous pouvez. Pour une raison quelconque, le 8 pieds semblait plus être le bouton, aujourd’hui. C’était un lancer beaucoup plus difficile pour lui que cela en avait l’air. Je pense que si j’avais été à sa place, j’aurais frappé doucement et glissé vers l’une des deux pierres. » “Nous avons essayé de les obliger à effectuer ce lancer. Nous voulions lui laisser la trajectoire du milieu pour que sa pierre se retrouve dans le frimas et c’est cela qui est arrivé. De la ligne de jeu, on avait l’impression qu’elle allait s’arrêter à deux pieds en avant des cercles. Ces gars-là ont travaillé fort. Ce fut assez près. Quand il y a de la pluie à l’extérieur et que l’aréna est rempli de gens, la glace devient capricieuse et nous ratons des lancers. Il y a beaucoup de neige ici et là après le balayage dans le frimas.” Dans les autres rencontres, Steve Laycock de la Saskatchewan a défait Jamie Koe de Yellowknife, 6-4, Brad Gushue a rossé Eddie MacKenzie de l’Île-du-Prince-Édouard, 12-1 et le Manitobain, champion canadien à deux reprises, Jeff Stoughton de Winnipeg a facilement disposé de Jim Cotter de Vernon, Colombie-Britannique, 10-4. Lors du deuxième programme à 19h30 ET: le Nouveau-Brunswick vs Manitoba, P.E.I. vs les Territoires, la Nouvelle-Écosse vs Québec et l’Alberta vs le Nord de l’Ontario. Laycock a mentionné que la machine verte avait réglé quelques problèmes sur une glace avec frimas et est maintenant assez sûre de gagner contre les gens du Nord. “Jamie (capitaine Koe) nous donne toujours du fil à retorde au Brier,” a déclaré Laycock. “C’est un très bon joueur et nous ne nous attendons à rien d’autre. Nous avons été pris quelques fois avec ce frimas. Je ne crois pas avoir atteint un des cercles au deuxième bout. Mais, plus tard dans le match, nous étions plus en confiance.” L’équipe de Gushue n’a pas subi un gros test contre les Îliens, mais il a dit: “J’aime mieux en gagner une comme celle-là que de la perdre”. “Nous avons essayé de rentrer dans le jeu le plus possible pour nous aider le lendemain.” Charlottetown’s MacKenzie a été direct.. “Nous devons réussir beaucoup plus de lancers, c’est sûr,” a-t-il dit. L’équipe s’est exercée chez nous après les programmes des Scotties, chaque soir de la semaine dernière. “Ça n’a pas été évident durant ce match,” a dit MacKenzie. “Je présume que nous avions besoin de cela pendant un mois.” Stoughton qui a participé au Brier depuis 1991, a jeté un coup d’oeil à l’état de la glace et a déclaré qu’il savait qu’il fallait avoir un bon départ”. “Nous avons été pas mal agressifs au départ et cela a été payant,” a-t-il dit. “Ils (C.-B.) forment une des meilleures équipes ici et de s’en débarrasser est bon. Ils vont s’améliorer sûrement.” Cotter a dit: “Je suis nettement frustré. Je n’ai pas joué un bon match. Nous n’avons qu’à effectuer de meilleurs lancers. Ils (Manitoba) sont une des meilleures équipes ici et nous avons d’être à la hauteur. Nous ne l’avions pas.”