L’Alberta continue sa séquence de victoire au Brier

Le record de la plus longue séquence de victoire au Brier est maintenant à 27. L’Albertain Kevin Martin avec ses 26 victoires de suite dans ses deux dernières participations au Brier, a évité un danger dans les premiers bouts de la part de Brad Jacobs de Sault Ste. Marie et s’est envolé avec une victoire de 6-2, la première de l’équipe de l’Alberta dans ce Brier Tim Hortons. L’Alberta vise un quatrième Brier de suite, cette semaine, qui deviendrait à égalité avec le Manitoba pour le plus grand nombre de titres de l’histoire du Brier. L’équipe de Martin fera face aujourd’hui à James Grattan du Nouveau-Brunswick et Jim Cotter de la Colombie-Britannique dans les matchs du matin et de l’après-midi. Entre-temps, le Manitobain Jeff Stoughton a en toute évidence un plan en tête afin de stopper l’Alberta et de donner à sa province un autre titre Stoughton a grimpé au sommet du classement avec sa deuxième victoire, le jour de l’ouverture, défaisant James Grattan du Nouveau-Brunswick, 9-4 avec un 9e bout de quatre points. “C’est tout un défi, surtout avec la vitesse pour effectuer un placement parce qu’il y a beaucoup de frimas sur la glace,” a dit Stoughton. “Mais, si la température descend et qu’il n’y a plus de frimas, la glace va encore changer. “Nous lisons bien la glace maintenant, ce n’est pas un automatisme. On doit penser un peu plus.” Le capitaine de Winnipeg a admis que son équipe ne semblait pas avoir trop de difficulté. “Nous étions en contrôle la plupart du temps aussitôt que nous avons pris l’avance. C’est une bonne façon de commencer la semaine.” Grattan qui a volé une victoire de 5-4 à Glenn Howard a raté son placement bon pour trois points au premier bout contre Manitoba. “Nous avons eu nos chances et ce lancer raté a donné le ton,” a dit le capitaine du Nouveau-Brunswick. “C’était question d’exécution.” Ou son absence. “La glace semble ralentir un lancer moins ferme. D’où nous venons, il faut lancer assez doucement pour que la pierre courbe.” Stoughton a débuté du bon pied dans l’après-midi en disposant facilement de Jim Cotter de Vernon, 10-4. Grattan a déclaré que l’Ontario et le Manitoba étaient loin d’être invincibles “Les deux équipes vous donnent des chances du début à la fin,” a-t-il dit. “Il avait un placement difficile à réussir au 5e bout,” a dit Martin. “Ce fut un gros vol.” Martin avait un bref commentaire sur la suite de victoires de son équipe. “Je ne m’en fait pas avec ça,” a-t-il dit. “J’espère que nous rendrons à 28, demain.” La formation de Howard de Coldwater a eu le contrôle de son match de l’après-midi avant que le capitaine rate son dernier lancer. “Je n’étais pas trop sûr de ce lancer,” a admis Howard (48 ans). “Il y avait du frimas sur la glace. Je l’ai laissée aux gars et c’était trop tard. Je n’étais pas très fier de la façon dont j’ai lancé; les gars ont dit: « nous devons tout donner », et leurs efforts ont permis de faire glisser la pierre un autre dix pieds.” Mais la pierre qui devait se rendre au 8 pieds ne s’est pas rendue. “Trop tard, c’est malheureux,” a résumé Howard. “Nous étions en contrôle du match. Laissons faire. J’ai raté mon dernier lancer. Nous avons perdu le match. Je ne sens pas très fier.” Le capitaine du Nouveau-Brunswick, James Grattan, un habitué du Brier a dit que la glace était capricieuse et plus elle devenait difficile plus cela nous avantageait plus que l’équipe adverse”. Une pluie abondante et l’humidité de l’extérieur ont contribué à développer des plaques de frimas sur les côtés de chaque piste. “Allo, c’est un bon départ,” a dit Grattan, un agent Air Canada préposé à la clientèle à l’aéroport de Fredericton; il joue à Oromocto. “Contre une équipe de ce calibre, vous prenez tout ce que vous pouvez. Pour une raison quelconque, le 8 pieds semblait plus être le bouton, aujourd’hui. C’était un lancer beaucoup plus difficile pour lui que cela en avait l’air. Je pense que si j’avais été à sa place, j’aurais frappé doucement et glissé vers l’une des deux pierres. » “Nous avons essayé de les obliger à effectuer ce lancer. Nous voulions lui laisser la trajectoire du milieu pour que sa pierre se retrouve dans le frimas et c’est cela qui est arrivé. De la ligne de jeu, on avait l’impression qu’elle allait s’arrêter à deux pieds en avant des cercles. Ces gars-là ont travaillé fort. Ce fut assez près. Quand il y a de la pluie à l’extérieur et que l’aréna est rempli de gens, la glace devient capricieuse et nous ratons des lancers. Il y a beaucoup de neige ici et là après le balayage dans le frimas.” L’accumulation de frimas causée par une température relativement douce et humide avec une foule de 6,392, a incité l’Association canadienne de curling de louer et d’installer un système de déshumidification portable au JLC. Le système sera en marche tôt aujourd’hui et demeurera en place pendant toute la durée de l’événement. Le coût de la location et de l’installation s’est élevé à 40,000 $. Un système semblable a été installé aux Mondiaux Ford de 2009 au Moncton Coliseum. Des problèmes de frimas de la même nature sont survenus au Brier de 1995 à Halifax lorsqu’il a plu pendant presque toute la semaine. “Le problème, c’est qu’il fait trop chaud à l’extérieur,” a déclaré le directeur de l’événement de l’ACC, Warren Hansen, au London Free Press. “Même avec le nombre de gens ici, si c’était plus frais à l’extérieur, tout ce qu’on aurait à faire serait d’ouvrir les portes entre les différents programmes. Mais, s’ils faisaient maintenant, ils permettraient à l’humidité de rentrer.” François Gagné de Montréal a eu un départ formidable en lavant Shawn Adams de la Nouvelle-Écosse, 10-4 tandis que Jamie Koe de Yellowknife est maintenant à 1-1 avec une victoire de 8-6 sur Eddie MacKenzie de l’Île-du-Prince-Édouard. Dans les autres rencontres, Steve Laycock a défait Koe, 6-4 tandis que Brad Gushue de Terre-Neuve et Labrador a rossé MacKenzie, 12-1. Laycock a mentionné que la machine verte avait réglé quelques problèmes sur une glace avec frimas et est maintenant assez sûre de gagner contre les gens du Nord. “Jamie (capitaine Koe) nous donne toujours du fil à retorde au Brier,” a déclaré Laycock. “C’est un très bon joueur et nous ne nous attendons à rien d’autre. Nous avons été pris quelques fois avec ce frimas. Je ne crois pas avoir atteint un des cercles au deuxième bout. Mais, plus tard dans le match, nous étions plus en confiance.” L’équipe de Gushue n’a pas subi un gros test contre les Îliens, mais il a dit: “J’aime mieux en gagner une comme celle-là que de la perdre”. “Nous avons essayé de rentrer dans le jeu le plus possible pour nous aider le lendemain.” Charlottetown’s MacKenzie a été direct.. “Nous devons réussir beaucoup plus de lancers, c’est sûr,” a-t-il dit. L’équipe s’est exercée chez nous après les programmes des Scotties, chaque soir de la semaine dernière. “Ça n’a pas été évident durant ce match,” a dit MacKenzie. “Je présume que nous avions besoin de cela pendant un mois.” Stoughton qui a participé au Brier depuis 1991, a jeté un coup d’oeil à l’état de la glace et a déclaré qu’il savait qu’il fallait avoir un bon départ”. “Nous avons été pas mal agressifs au départ et cela a été payant,” a-t-il dit.