«J’adore ce sport!» affirme Kate Barratt, récipiendaire du Prix Curling Canada de bénévole de l’année

Kate Barratt, de Gibsons, C.-B., a appris le curling dans la cinquantaine, et depuis lors elle ne laisse pas de redonner à ce sport qui lui tient à cœur. Ses contributions au curling à Gibsons ont été reconnues la fin de semaine passée quand elle est montée sur la glace dans le stade Mile One à St. John’s durant une pause dans la demi-finale du Brier Tim Hortons 2017, où on lui a remis le Prix Curling Canada 2017 de bénévole de l’année.

Kate Barratt, de Gibsons, Colombie-Britannique, récipiendaire du Prix Curling Canada de bénévole de l’année, avec Peter Inch, président du conseil des gouverneurs de Curling Canada et Lina West sur la glace du Centre Mile One à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, durant une pause dans la demi-finale du Brier Tim Hortons 2017, où le prix a été officiellement remis à Barratt (Curling Canada/Michael Burns photo)

Le prix annuel de bénévolat se base sur les contributions de la personne au cours de la saison précédente de curling, dans une variété de domaines, et dans le cas de Barratt, c’est encore plus juste, puisqu’elle s’est surpassée en assurant que les joueurs et joueuses de curling de la Sunshine Coast avaient une surface acceptable sur laquelle ils pouvaient jouer. Lorsque la fabrique de glace de son club, installée il y a quatre décennies, commençait à défaillir, Barratt est passée à l’action pour lever les fonds nécessaires afin de la remplacer. Elle a soumis maintes demandes de dons et de bourses et en fin de compte c’était grâce largement à sa ténacité que le club a procuré 140 000$ de la somme totale de 160 000$ requise pour le projet. En même temps, elle s’est mise à établir un comité de sélection pour choisir l’entrepreneur à qui le projet serait octroyé, et elle a rassemblé des bénévoles pour l’aider à relooker le club en vue de célébrer le 40ème anniversaire des installations. Comme si ce n’était pas assez, elle a continué à s’acquitter de ses autres activités bénévoles au Club de curling de Gibsons : la production de l’infolettre du club, les mises à jour au site web du club, la mise en place d’un système d’inscription en ligne, l’assistance à l’organisation de ligues et de cliniques de curling pour les membres, et le maintien d’un taux annuel de croissance de cinq pour cent aux adhésions. C’est énormément de travail pour une seule personne, mais Barratt insiste que c’est elle qui a tiré le plus grand parti de ses activités de curling. «J’adore ce sport! Je me plais à quitter le bloc de départ et écouter le bruissement de la pierre alors qu’elle roule sur la glace,» dit-elle. «J’aime aussi le fait que, même quand mes lancers sont nuls, je sais contribuer à l’équipe par moyen du balayage.» Et elle bénéficie tout autant des activités hors glace. «Le fait d’être membre du conseil d’administration d’un club de petite ville qui essaie non seulement de survivre, mais se développer dans une époque où la plupart des clubs voient une baisse d’activité, c’est pour moi une raison de plus pour redoubler mes efforts et cerner tous les moyens possibles pour aider ce club. J’ai tant appris sur le curling et sur la glace et aussi tout simplement dans mes activités avec les autres membres, et cela m’a aidée à croître sur le plan personnel,» affirme-t-elle. Dans la lettre de candidature soumise à Curling Canada, Tammy Hartman, secrétaire du Club de curling de Gibsons, a mis en relief une autre des grandes contributions que Barratt a faites au sport et à la communauté : les efforts de Barratt pour faire en sorte que le curling soit plus inclusif pour les personnes ayant des besoins spéciaux. «L’an dernier, (Barratt) a lancé une ligue de curling à tige, de sorte que les membres qui ne pouvaient plus se servir d’un balai aient la possibilité de demeurer membres actifs du club,» remarque Hartman. «Elle a cultivé des liens avec l’organisation des Olympiques spéciaux pour encourager les personnes à se sentir plus engagées, mieux les renseigner, et leur offrir davantage de possibilités de participer aux tournois.» «Kate est comme le visage du Club de curling de Gibsons,» ajoute Hartman. «Quand elle accepte un rôle, elle s’y consacre à cent-dix pour cent.» Les autres finalistes nationaux au Prix de bénévole de l’année ont été Darlene Danyliw (Saskatchewan), Keith Stoesz (Manitoba), Ron Watt (Ontario), Cathy MacCallum (Québec), Andrew Paris (Nouvelle-Écosse) et Shirley Kelly (Terre-Neuve-et-Labrador). Curling Canada vient également d’annoncer récemment les noms de deux autres récipiendaires de prix annuel. Bernadette McIntyre, de Regina, a reçu le Prix de réalisation, qui met à l’honneur des personnes qui ont fait une contribution significative dans un des quatre domaines suivants : bâtisseur, développement technique (instructeur, entraîneur, officiel, technicien de glace), marketing et médias. Le nom de McIntyre est bien connu dans sa province natale de Saskatchewan, puisqu’elle a consacré un nombre incalculable d’heures à tous les aspects du sport. Elle a servi comme membre bénévole sur une panoplie de conseils d’administration, incluant ceux de son club local, de la Saskatchewan Curling Association (qui s’appelle maintenant CurlSask) et de Curling Canada, où elle a été membre du conseil des gouverneurs pendant cinq ans. Kathy Siddall, de Kentville, Nouvelle-Écosse, est la lauréate 2017 du Prix Ray Kingsmith, nommé en honneur de l’homme qui a joué un rôle de premier plan en ajoutant le curling au programme officiel des Jeux Olympiques d’hiver, et qui a été un bénévole infatigable dans les rôles de gestion et administration. Ce prix célèbre les personnes qui font preuve de la même sorte d’engagement et dévouement à notre sport qui ont fait de Ray Kingsmith un administrateur sportif par excellence. L’expérience préalable de Siddall en matière de gestion d’évènements, ainsi que son rôle comme directrice régionale chez la Nova Scotia Curling Association, sont autant d’arguments convaincants pour la candidature de Siddall au Prix Ray Kingsmith. Elle a joué un rôle de premier plan en rehaussant le profil des centres de curling néo-écossais dans leurs communautés respectives, et elle a insisté sur l’importance de la communication parmi ces différents centres de curling, en vue de partager les stratégies de réussite. Siddall a également servi comme bénévole dans une variété de rôles à ses clubs locaux – présentement le Club de curling Glooscap à Kentville, et précédemment au Club de curling de Halifax. Au fil des années, elle a occupé divers postes au sein des comités d’organisation de championnats internationaux, nationaux et provinciaux tenus en Nouvelle-Écosse, dont plus récemment les Championnats canadiens 2017 de curling mixte à Yarmouth, les championnats canadiens maîtres 2016 à Kings County, le championnat canadien Everest 2016 de curling senior à Digby et le Mondial Ford 2015 de curling masculin à Halifax. Le Prix Curling Canada de bénévole de l’année a été remis à Barratt durant une cérémonie sur la glace dans le cadre de la demi-finale du Brier Tim Hortons 2017, au Stade Mile One à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, et la plus récente lauréate se dit absolument ravie. «Le projet de fabrique de glace a été la plus grande entreprise que j’aie jamais prise en charge comme bénévole, et j’ai tellement appris dans le processus de mener à bien le projet,» dit-elle. «Je suis vraiment émue et honorée d’avoir été nommée par mes collègues sur le conseil d’administration, et je suis touchée par les mots dans les lettres d’appui écrites par les membres du Club de curling de Gibsons. À chaque fois où j’entre dans le club et un membre me prend dans ses bras pour me féliciter, je me sens tellement heureuse et reconnaissante qu’ils se soient fiés à moi, et qu’ils célèbrent l’honneur avec moi. Ce prix et le trajet en Terre-Neuve sont l’expérience la plus grisante de ma vie!»