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La famille d’abord!
Ashley Siappala et Jennifer Gates. (Photo, Curling Canada/Andrew Klaver)
Ashley Siappala et Jennifer Gates. (Photo, Curling Canada/Andrew Klaver)
L’approche familiale du Nord de l’Ontario porte McCarville vers les éliminatoires
MOOSE JAW – Trop de fins de matchs pétaradantes, dignes du Far West, ça finit par faire vieillir une personne.
«On trouve toujours le moyen de rendre ça excitant à la fin», soupirait la capitaine du Nord de l’Ontario, Krista McCarville.
«Ça m’ajoute des rides au visage, et quelques cheveux gris de plus.»
«Qu’est-ce que je peux demander d’autre?»
Le trajet de 10 minutes vers la zone d’entrevues des médias avait permis au rythme cardiaque de McCarville de ralentir un peu, elle qui a vécu des moments d’anxiété en regardant la capitaine de l’Île-du-Prince-Édouard, Suzanne Brit, tenter de marquer trois points avec sa dernière pierre de la dixième manche pour provoquer une manche supplémentaire.
Un impact tel qu’on aurait dit des autos tamponneuses au parc d’amusement de Coney Island, avec des pierres jaunes et rouges qui s’entrechoquaient dans tous les sens.
Une fois le calme revenu, il fut constaté que la capitaine de l’Île-du-Prince-Édouard n’avait marqué que deux points, en fait, ratant de peu le triple, et McCarville a pu commencer à respirer.
Et donc, McCarville, la troisième Kendra Lilly, la deuxième Ashley Sippala, la première Jen Gates et l’entraîneur Rick Laing ont officiellement décroché la quatrième et dernière place pour le carré d’as du Tournoi des Cœurs Scotties 2020, grâce à un gain de 6-5 contre l’Île-du-Prince-Édouard.
«C’était la seule manche, précisait Lilly, dans laquelle nous n’avions pas de pierres exactement aux bons endroits pour mettre de la pression.»
«Elles réussissaient d’incroyables gels. Nous n’avons pas préparé cette manche comme nous l’aurions voulu et, après ça, il fallait faire avec. C’était un peu plus stressant, mais nous avons réussi de justesse.»
«Nous avons tendance à nous placer dans des situations comme celle-là, mais nous savons au moins que nous sommes aussi capables de nous en sortir.»
Rachel Homan, de l’Ontario, venait à peine de battre Robyn Silvernagle, de la Saskatchewan, en neuf manches, 9-4, 15 minutes plus tôt sur la piste directement à leur droite, de sorte que l’enjeu était clair.
«Quand nous avons vu la Saskatchewan perdre ce match, nous comprenions la situation, expliquait McCarville. Nous savions alors que nous avions le contrôle de notre destinée, peu importe ce qui pouvait arriver. Ça faisait du bien.»
Le Nord de l’Ontario affronte l’équipe Wild Card de Jennifer Jones, vendredi à 18 h 30.
«Nous voulions atteindre les éliminatoires et la ronde de championnat, précisait Lilly. Nous avons atteint ces deux objectifs.»
«Nous avons disputé la rencontre 3 contre 4 à plusieurs reprises. Idéalement, nous aurions préféré le match 1 contre 2, mais le 3 contre 4, ça nous convient aussi. Nous sommes excitées.»
L’équipe de Thunder Bay se distingue des autres dans la mesure où elle n’a pas disputé beaucoup de compétitions, cette saison.
«Je ne pense pas que nous avons travaillé moins fort que les autres, rétorque Lilly. Nous mettons davantage l’emphase sur la pratique et les habiletés techniques, moins sur les bonspiels. Nous attachons beaucoup d’importance à l’équilibre famille-amis. Nous voulons continuer à apprécier notre sport, sans être épuisées pour autant. Nous avons juste une approche différente.»
Cette approche, ajoute-elle, convient bien à leurs attentes, autant à la maison qu’à l’aréna.
«Nous n’avons pas participé à une compétition en nous disant : ¨Ark, on n’a pas le goût de jouer¨. Nous sommes excitées pour chacun de nos matchs. Ça nous aide, je pense.»
«C’est le point culminant de notre saison. Nous sommes prêtes, genre. Nous sommes reposées. Nous avons pratiqué très fort avant de venir ici. Impossible d’être épuisées.»
«Ça nous plaît. Ça fonctionne pour nous. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour nous, c’est bon.»
Dans les autres rencontres de la séance de 12 h 30, vendredi, dans la ronde de championnat, l’équipe Wild Card de Jennifer Jones (Winnipeg; 9-1) a continué sur sa lancée en défaisant Kerri Einarson et le Manitoba (Gimli; 8-2), qui les avait battues dans la finale provinciale, 12-7, tandis que le quatuor de Corryn Brown, de la Colombie-Britannique (Kamloops; 5-5) a éliminé les championnes canadiennes en titre, Carey Chelsea et Équipe Canada (Calgary; 4-6) 9-2.
Le Tournoi des Cœurs Scotties 2020 se poursuit, vendredi, avec une séance à 18 h 30, heure du Centre.
Les pointages en direct, les classements et les statistiques du Tournoi des Cœurs Scotties 2020 sont disponibles à l’adresse www.curling.ca/scoreboard/.
TSN et RDS2 (en webdiffusion sur ESPN3 aux États-Unis) vont diffuser une couverture complète du Tournoi des Cœurs Scotties 2020. CLIQUEZ ICI pour l’horaire complet.
Pour des informations sur les billets du Tournoi des Cœurs Scotties 2020, visitez le www.curling.ca/2020scotties/tickets/.