Une campagne de panneaux-affiches attire de nouveaux participants au programme Apprendre le curling, au Paris Curling Club

Mark Stouffer, le président de Paris Curling Club, est un expert couronné de succès en initiatives Apprendre le curling. Sa fille Samantha a créé un programme très efficace en vue d’attirer les jeunes du comté de Brant sur la piste de curling – ce projet a d’ailleurs valu à Samantha le Prix Curling Canada de bénévole de l’année 2013. Mais face à une baisse constante de la participation adulte, Stouffer s’est demandé s’il pourrait attirer des joueurs et joueuses adultes dans un programme Apprendre le curling, qui allie le plaisir avec une instruction de base sur les B-A-BA du curling. Son club a pris la décision de faire la publicité de ce nouveau programme par la voie de panneaux-affiches.
The Paris Curling Club’s billboard attracted 66 new curlers to the first night of the Learn To Curl program (Photo by Mark Stouffer)

La campagne de panneau-affiche de Paris Curling Club a attiré 66 nouveaux participants à la première soirée du programme Apprendre le curling (Photo par Mark Stouffer)

«Une fin de semaine, à un tournoi dans une autre ville, on m’a parlé du concept d’un programme Apprendre le curling pour les adultes (le programme Commencer à jouer au curling pour adultes de Curling Canada) et j’avais alors l’idée que si on combinait les aspects techniques avec toutes les activités agréables que nous faisions avec les jeunes, ce serait beau,» rappelle Stouffer. Ils se sont donc mis à planifier et à promouvoir le programme. «Nous avons essayé les magazines, les journaux, des publicités gratuites à la radio, des circulaires, un kiosque à la foire,» dit Stouffer à propos de la campagne publicitaire. «Mais rien n’a touché au succès que nous a procuré le panneau-affiche.» Tim Risebrough, premier vice-président de Paris Curling Club, explique que le conseil d’administration s’intéressait déjà à l’idée d’un panneau-affiche, et on avait passé du temps la saison précédente à s’enquêter sur le prix, les échéances et la disponibilité, avant de contacter Pattison, une firme canadienne qui se spécialise en ce genre de support publicitaire. «C’est plus ou moins la seule entreprise au Canada à offrir des panneaux-affiches,» dit Risebrough, graphiste de métier, qui avait contribué à la conception de la publicité du club. Risebrough remarque que pour un panneau-affiche, il faut absolument avoir une photo de superbe qualité, et de très haute résolution. «Mettre la main sur une photo n’était pas une simple question d’examiner les photos prises au club, à cause des exigences en qualité,» précise-t-il. Le processus entier – commande, conception, approbation, production – s’est déroulé au cours d’environ deux mois, à un coût de 1 820$, taxes comprises. «Je recommande à toute personne qui considère cette approche de passer une commande sans tarder, pour profiter d’un plus grand choix d’emplacements,» recommande Risebrough. Et maintenant que l’annonce a été faite, le programme Apprendre le curling, qui poursuit son essor à Paris depuis quatre ans, connaît un vrai épanouissement.
New curlers get into the action at the Paris Curling Club (Photo by Tim Risebrough)

Les joueurs débutants sur la glace au Paris Curling Club (Photo par Tim Risebrough)

«Cette année, grâce à la publicité des panneaux-affiches, nous avons vu 66 participants à la soirée inaugurale, et au sortir du programme de sept semaines, 36 se sont inscrits comme membres. L’intérêt a été tellement fort que nous avons ouvert une autre ligue pour accommoder tous les participants,» indique Stouffer. «Et les années précédentes du programme continuent à rapporter aussi : deux de nos ligues et un de nos tournois sont maintenant pris en charge par d’anciens membres du programme Apprendre le curling,» observe-t-il. Le succès des programmes de ce genre se décline sur les bénévoles, comme Stouffer le sait bien. Il a siégé au conseil du club, organisé des tournois, encadré le programme pour jeunes, fait fonction de représentant de zone chez l’OCA, et à l’époque actuelle il est président de Paris Curling Club depuis cinq ans. Tout ceci chez un joueur qui, de son propre aveu, ne se vante pas d’une longue histoire distinguée dans le sport. «Est-ce possible de dresser la liste de tous les bénévoles?» demande-t-il en pensant aux membres du club qui ont contribué au succès du programme Apprendre le curling pour adultes à Paris CC. «Je ne saurais certainement pas le faire à moi seul; j’ai besoin de quatre instructeurs principaux et environ six additionnels, dépendamment du nombre de participants. Il faut remercier à ce titre mon adjoint Tim Risebrough, sans oublier mon épouse Lesley, qui m’appuie à chaque fois que j’endosse un autre travail bénévole. Si vous avez de l’espace, j’aimerais ajouter les noms d’Earla Goodbrand, Tim Berkeley, Malcolm Smith, John Phelan, Linda Vivian, Dave et Liz Monkhouse.” (Remarque du rédacteur : il y a toujours de la place pour encenser les bénévoles!) Stouffer offre quelques astuces pour les clubs qui tiennent à monter, promouvoir et encadrer un programme réussi d’Apprendre le curling pour les adultes, et son premier conseil est d’imposer des frais au tout début. À son club à Paris, le programme de sept semaines inclut des semelles antidérapantes, un badge nominatif et un mini-tournoi pour consolider l’esprit de solidarité. «Oui, cela a l’air paradoxal, mais la tactique d’offrir quelque chose à titre gratuit, cela ne marche pas toujours comme attendu,» remarque-t-il. «Certes, cela attire des participants à la séance initiale (à moins que quelque chose de plus intéressant ne survienne) mais il faut plus d’une seule séance pour gagner en confiance et s’éprendre vraiment du curling. Les gens sont plus aptes à associer une valeur avec quelque chose qu’ils ont payé, et le sens d’engagement est d’autant plus fort aussi.»
Paris Curling Club president Mark Stouffer (centre) prepares to hand out prizes at the bonspiel that wraps up the seven-week Learn To Curl session (Photo by Tim Risebrough)

Mark Stouffer, président de Paris Curling Club (au centre) se prépare à remettre les prix au tournoi qui marque la fin du programme de sept semaines Apprendre le curling (Photo par Tim Risebrough)

Stouffer dit qu’il importe aussi d’offrir des programmes aux créneaux où les participants veulent jouer. «Si l’on programme un cours Apprendre le curling samedi en matinée, débouchant sur une ligue de mercredi soir, ça ne fait pas de sens. Les gens qui participent samedi matin sont ceux et celles qui ont du temps libre à cette heure. Si vous voulez booster la participation aux ligues du soir en semaine, programmez les séances Apprendre le curling le soir en semaine également. Si vous ciblez plutôt une hausse de participation aux ligues du jour, montez le programme Apprendre le curling à une heure similaire de la journée.» Et un dernier conseil : Stouffer recommande de trouver une stratégie publicitaire qui marche très bien pour le programme Apprendre le curling. «Je ne doute en rien : les publicités en panneau-affiche sont la meilleure voie,» affirme-t-il. «Commencez un ou deux mois avant le début de la saison. Restez aussi simple et direct que possible : les panneaux-affiches ne ciblent pas les piétons qui s’attardent sur le texte mais plutôt les automobilistes qui ne font qu’y jeter un coup d’œil rapide en passant.»
Participants in the Paris Curling Club’s 2015-2016 Adult Learn To Curl program gather on the ice (Photo courtesy of Mark Stouffer)

Les participants au programme Apprendre le curling pour adultes 2015-2016 de Paris Curling Club se rassemblent sur la glace (Photo par Mark Stouffer)